Un personnage étrange farfouine dans un bazar inextricable de papier blanc, de fragments mécaniques et de bidules diaphanes.
A la faveur de sa lampe, il cherche ce qu'il ne trouve jamais, il trouve ce qu'il ne cherchait pas, dessine des silhouettes, sculpte par inadvertance des paysages imaginaires.
La matière se transforme, dessinant de nouvelles histoires.
Les rêveries interrompent sans cesse sa recherche,
Petit à petit, elles remettent de l'ordre dans ses pensées.
Comment faire cohabiter tous nos univers fragmentaires? Comment le faire sans raccourcis, nous qui d'un geste rapide devons sans cesse cerner l'insaisissable autre ? D'un monde commun nous ne saisissons que des bribes qui s'entrecroisent, nos perspectives uniques se chevauchent rendant sans cesse nos interactions plus chaotiques.
C'est cela que nous interrogeons ici.
Cette histoire est celle d'un personnage du dessous, un ermite qui a renoncé au monde, épuisé par sa marche rapide, qui a selon lui, anéanti tout rapport sain et bienveillant à l'autre, Il refuse de ranger, par principe. Il vit dans un amoncellement de fragments industriels de papier et de débris mécaniques.
Il revendique l'exploration, par principe.
Et par principe, un autre rapport au temps.
Du dehors il saisit des bribes sonores et visuelles qui le placent nécessairement dans l'interprétation. Il entre en monologue conversé avec Mme La Norme, invective de loin celle qu'il accuse de déformer, brimer, induire raccourcis et jugements à l'emporte- pièce. Mais de fil en aiguille, cherchant, déplaçant, redessinant le paysage étrange de ses débris, il tracera un passage vers le monde du dessus et ouvrant la porte, recomposera la phrase que Mme la Norme lui répète.
Ce qu'il prenait pour mépris n'était sans doute que la projection de ses propres raccourcis.
La manipulation de papier, les ombres portées, les sculptures de lumière, les iridescences de la matière, de sa texture, ses ondulations, son bruit... tout fait histoire.
La scénographie la plus épurée et abstraite possible, tisse un canevas vierge pour l'imaginaire du spectateur, qui rêve ce qu'il devine voir apparaître.
Création en cours
dISTRIBUTION PROVISOIRE
Texte, conception, jeu Louisa Meslem
Chants, compositions, design sonore Louisa Meslem
Jeu /regard extérieur jeu Marion Bruyère, Aurélien Desanlis
Regard extérieur scénographie Thibaut Vanpeene, Fabrice Le Normand
aide à mes Marion Bruyère, Aurélien Desanlis, Thibaut Vanpeene, Fabrice Le Normand
Exposition contée de machines utopiques avec son immersif spatialisé.
Manipulation sonore et mécanismes absurdes.
Il était une fois une toute petite fille, si petite,
qu'elle pouvait entendre le conciliabule
des grains de poussière sur le parquet
et le murmure des petites cuillères au fond des tasses à café.
Elle seule avait accès à la minuscule et secrète histoire des choses. "
Ici commence un étrange réquisitoire pour la rêverie...
Chaque dispositif insolite donne accès à un infra-monde, subrepticement sur un mode musical.
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